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Pendant la pandémie de Covid-19, j’ai concrétisé le souhait de longue date de redonner vie à ma main gauche. Gaucher de naissance, je l’avais enterrée à l’âge de cinq ans, après que ma grand-mère m’eut dit : « Si tu continues à dessiner de la main gauche, la partie gauche de ton visage va pourrir… » ( !).

Rien que trois mois, je les ai passés exclusivement à étudier des lignes, afin de sensibiliser la main, longtemps négligée, aux différentes nuances de la sensibilité à la pression.

En novembre, la « Blanche-Neige réveillée » a pu faire ses preuves pour la première fois dans le cadre d’un travail de commande : L’esquisse « Temple de la consommation » (fusain/papier, 40×60 cm, voir photo) pour mes excursions artistiques commandées par le Musée Gadagne (Lyon/FR, 2021), une métaphore de la consommation des ressources. En résonance visuelle : 1. l’icône gastronomique lyonnaise « Mère Brazier » (1895-1977), 2. la nouvelle de Franz Kafka « Un artiste de la faim » (1922), 3. mon exploration expérimentale de notre consommation d’oxygène via la plongée en apnée.

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